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                                                         5°dimanche de carême
 

 

Pour notre temps de prière, je vous propose de bien vous installer au calme, seul ou ensemble devant un
crucifix, une icône, avec une lumière…
- Faire un beau signe de croix.
- Laisser Dieu habiter ce temps, les rites sont importants.


Avant d’écouter la Parole de Dieu, demandons pardon à Dieu de nos péchés.

  •  Je cherche dans ma vie, la semaine qui vient de s’écouler.

  •  Mes péchés personnels

  •  Les péchés que je partage avec le monde « c’est comme ça »

  •  Mes péchés par omission.

Je m’émerveille devant la patience de Dieu qui sans cesse me relève.


Je proclame la Parole de Dieu (Jn 11, 1-45 voir sur aelf.org)


Pour vous aider dans la compréhension de l’évangile de ce 5° dimanche de carême. 
Lazare est mort, un ami de Jésus, très certainement un homme bien, un juste. Nous aussi, comme à Marthe, il nous est arrivé de dire « Pourquoi ? ». Nous allons même jusqu’à partager l’exclamation de Marthe « Si tu avais été là ! »
Nous aussi, à la suite des psalmistes, nous nous posons la question du mal, de la souffrance, de la mort,
POURQUOI, POURQUOI LUI ?
Aujourd’hui, le corona touche aveuglément comme l’a fait la peste en son temps !
Que fait Dieu ? C’est la question que se posaient un certain nombre de personnes dans les camps nazis !
Voilà une première invitation à la réflexion pour occuper l’espace de notre confinement, qui peut devenir aussi temps de retraite.
Marthe, par sa réflexion « Si tu avais été là », transforme presque Jésus en talisman. Présence magique d’un Jésus qui règle les problèmes, cela rejoint certains de nos archaïsmes, certaines relectures d’évènements, et qui nourrit aussi de la révolte, parfois de l’incrédulité.


Alors Lazare est-il mort ?


Mais de quelle mort s’agit-il ? Car, comme le dit saint Paul, il y a la mort physique et la mort spirituelle par le péché. Rien ne nous est dit de Lazare, ni avant ni après l’intervention de Jésus, si ce n’est que c’est un ami de Jésus et rien n’est dit par Jésus au sujet de sa conduite future, à l’instar de l’exhortation de Jésus au malade de Bethzatha (évangile du mardi 24 Mars). Il ne s’agit donc pas d’une mort par le péché.
On pourrait penser que sa mort est physique. Mais est-il vraiment mort aux sens spirituel et théologique ?
On peut avancer que non puisqu’il devra faire, à nouveau, l’expérience de la vie et de la mort. Lazare dans sa mort n’a donc pas accompli sa vocation d’Homme, il n’a pas vu Dieu et son jugement. On parlera dans cet épisode, non de résurrection de Lazare, mais de réanimation du corps de Lazare.
Ne plus avoir peur de la mort physique qui est le lieu, le « passage » Par laquelle Dieu se communique entièrement à l’Homme. Comprendre ce moment comme « La » rencontre avec Dieu qui fera, par sa grâce, « toutes choses nouvelles. »
Encore une fois, ce qui est à craindre c’est la mort spirituelle, celle de l’esprit, de l’âme.
Cela nous interroge en ce temps de carême, temps de grâce et de conversion, sur notre avancement dans notre progression spirituelle. Mettons à profit le temps qui nous est donné par cette période de confinement et transformons-le en un temps de retraite pour nous laisser regarder par le Seigneur, aller vers lui et demander le pardon de nos péchés.
Cet évangile révèle le péché essentiel selon saint Jean, celui de l’incrédulité, du manque de foi. C’est cet état d’esprit qui semble habiter nombre de personnages entourant Jésus et Lazare. N’est-ce pas toujours le cas aujourd’hui dans notre entourage, nos familles ? Un manque de foi qui aboutit à un manque de charité, d’amour.
Est-ce que je demande à Dieu la vertu théologale de la Foi ? Seigneur, fais grandir en moi la foi ! Sans oublier que la vertu théologale la plus importante des trois est la charité. Quelle place pour l’accueillir, l’entretenir par la Parole de Dieu, la prière, les lectures, les formations, une foi en actes comme le spécifie saint Jacques ?
Fixons maintenant notre attention sur le dialogue entre les sœurs et Jésus.
En effet, la clé du texte est de confirmer la foi comme adhésion personnelle à la personne de Jésus, seul capable de revendiquer pour lui la résurrection et la vie.
Faire passer les sœurs de Lazare d’une foi ancestrale à une foi en la résurrection incarnée par Jésus-Christ.
« Moi, je suis la Résurrection et la Vie, celui qui croit en moi, ne mourra jamais, crois-tu cela ? »
La réponse de Jésus appartient au noyau dur de notre foi, mais Marthe doit recevoir cette affirmation avant Pâques, comment cela est-il possible ? Seul le Verbe, la Parole, peut faire comprendre et entrer dans sa réalité grâce à un dialogue, à un événement de rencontre. Le mystère du Christ qui parle est indissociable de son appropriation par le croyant. Le Christ n’est pas pour lui-même, il est, en vue du croyant, en vue de moi à qui il parle aujourd’hui. Dieu, en Jésus Christ, se communique, se donne.
C’est lui qui me demande de lui accorder ma foi afin d’être rendu participant de sa divinité.
La résurrection n’est plus une idée, une croyance, elle est réalité en celui qui est Dieu fait homme et qui assume notre mort dans sa mort. Par son inhabitation, c’est-à-dire le fait pour Dieu de demeurer en l’homme et pour l’homme de demeurer en Dieu, Dieu se communique à nous pour nous faire vivre de sa vie. « … Jésus-Christ qui pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’il était afin de vous enrichir par sa pauvreté » 2Co 8,9.
Cet évangile nous rappelle que nous sommes chrétiens, que nous sommes attachés à Jésus que nous confessons Christ et Seigneur à la gloire de Dieu le Père.
Cet évangile nous invite à ne pas être tentés par le confort du déisme, croire en Dieu, un Dieu dans un brouillard spirituel qui, parfois, nous arrange.
Laissons-nous saisir par le Christ qui nous invite à lui dire « Je crois en toi ? Seule cette confession fera de nous des disciples missionnaires.


Prenons un temps de silence

Nous pouvons affirmer notre foi
Élargissons notre prière et invoquons le Seigneur.


Cherchons par nous-mêmes,
Ce dont l’Eglise à besoin pour être signe de la présence de Dieu
Quelles qualités, aptitudes sont requises pour que les dirigeants soient selon le coeur de Dieu
Quelle pauvreté nous voulons particulièrement confier à Dieu.
Ce dont notre communauté chrétienne a besoin pour vivre la charité.


Notre Père.


Prions le Seigneur


Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour
pour le monde.
Des idées de chants pour nous aider et que l’on trouve sur internet
• Jubilez, criez de joie !
• Puisque tu fais miséricorde
• Il est temps de quitter vos tombeaux.


Acte de communion spirituelle


Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je T’aime plus que tout et je Te désire de toute mon âme. « Après toi languit ma chair comme une terre assoiffée » (psaume 62).
Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints.
Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens au moins spirituellement visiter mon âme.
En ce temps de carême, que ce jeûne eucharistique auquel je suis contraint me fasse communier à Tes souffrances et surtout, au sentiment d’abandon que Tu as éprouvé sur la Croix lorsque Tu t’es écrié : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ».
Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de Saint Joseph quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem, au sentiments de Ta Sainte mère quand elle Te reçut, sans vie, au pied de la Croix.
Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de Ton Corps mystique, l’Église, partout dans le monde où les persécutions, ou l’absence de prêtres, font obstacle à toute vie sacramentelle.
Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel.
Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence, sans amour et sans action de grâce.
Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement avec Ton corps, Ton sang, Ton âme et Ta divinité lorsque les circonstances me le permettront.
Et d’ici là, Seigneur Jésus, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce pour nous fortifier dans nos épreuves.
 

Maranatha, viens Seigneur Jésus.
Indulgence partielle aux conditions ordinaires

 

Pour les enfants

 


Lazare et la voie/voix de son ami…


Lazare vient de quitter ses sœurs et ses voisins. Il est parti par la porte de la mort. Tous voudraient qu’il soit
encore là. Si Jésus était venu plus vite, il aurait surement guéri son ami, car on sait que Jésus a un grand
pouvoir de guérison. Mais pourtant même ainsi, Lazare devra quitter un jour cette terre, sa famille, ses amis.
Jésus ne sera pas toujours là pour éviter indéfiniment la maladie à ceux qu’il aime. Lui aussi va les quitter,
quelques jours plus tard, en mourant, comme Lazare.
Un jour ou l’autre, on quitte des gens qu’on aime. Parce qu’on s’en va ou parce qu’ils s’en vont. Il y a plein de
raisons, même si on aimerait ne jamais se quitter. Un déménagement, un changement d’école ou de travail.
Bien entendu il reste le téléphone, les lettres, mais même lorsqu’on s’aime très fort, on finit toujours par se
quitter, parce que je meure ou que mon ami meurt à cause des accidents, de la maladie ou la vieillesse.
Quand on ne peut plus rester en contact, il reste les souvenirs. C’est pour cela qu’il faut faire, sans attendre,
des provisions de gestes et de paroles gentilles, pendant qu’on peut se voir, s’embrasser, partager ensemble.
Ce sont comme des provisions pour l’hiver, quand on ne peut pas sortir et que rien ne pousse. Alors, en attendant
de pouvoir sortir et se retrouver, on se nourrit des belles choses, des provisions de bonheur et d’amitié
conservées au fond du cœur et de la mémoire.
Jésus n’a pas guéri son ami parce qu’il veut donner encore plus qu’un peu de temps supplémentaire ou de
beaux souvenirs : faire à tous le cadeau de l’espérance. Pas la fausse espérance qu’on pourrait ne jamais
mourir. Ceux qui croient ça sont déçus quand ils voient que les gens peuvent mourir, même si on les aime et
qu’on prie, même si c’est le meilleur papa ou la meilleure mamie du monde. L’espérance, en voyant Lazare
sortir, c’est croire que Jésus nous appellera aussi, et que nous pourrons entendre sa voix et sortir de la mort
pour toujours.
En appelant son ami, dont le corps est pourtant en train de disparaître, Jésus montre que le pouvoir de l’amitié
est plus fort que la mort et que la puissance de Dieu peut donner la vie même quand le corps devient de
la poussière. Mais il demande aussi à ses amis de détacher Lazare et de le laisser s’en aller. C’est une manière
de dire « ne chercher pas à le retenir indéfiniment sur la terre… Vous voyez bien que vous le retrouverez ».
Désormais, les chrétiens savent que même si le corps s’arrête, le coeur peut continuer à aimer. La mort n’est
plus imaginée comme un mur, un trou, ou une éponge qui nous efface, mais comme une porte, où une rivière
à traverser. Être l’ami du Seigneur, comme Lazare et ses soeurs, ce n’est pas pour quelque d’années. C’est
pour la vie éternelle. Et si Jésus ne fait pas immédiatement ce qu’on espère de lui, il ne nous oublie pas : il
nous attend. Un véritable ami ne laisse jamais tomber ses amis. Et quand cet ami à la puissance de Dieu, tout
espoir est permis.
 

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Liturgie familiale pour le 5ème dimanche de Carême

29 mars 2020

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Paroisse de Saint Memmie             
                                                     Diocèse de Châlons en Champagne

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Titre 6
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