L'onction des malades
<< J'étais malade et vous m'avez visité >>
" Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint "
Ce sacrement donne la force de Dieu pour lutter dans l'épreuve de la maladie ou de la veillesse.
Signe de la tendresse de Dieu pour le malade. La grâce première du sacrement est une grâce de réconfort, de paix et de courage.
<< Envoyés par l'église pour témoigner de la sollicitude et de l'amour du Christ pour les malades, les personnes âgées, leur famille >>
POURQUOI CE SACREMENT :
L'onction est réservée aux malades qui, dans les souffrances et les difficultés, demandent courage et espérance et reçoivent de l'Eglise, par ce sacrement, force spirituelle et confiance. Comme tout sacrement, il transforme la personne qui le reçoit dans la foi. ( site de l'Eglise catholique de France )
COMMENT FAIRE ?
Si vous avez été baptisé, il est possible de recevoir ce sacrement de réconfort et de guérison à tout âge de la vie. Dans ce cas, il est souhaitable de prendre contact avec la paroisse et de rencontrer un prêtre. Une rencontre de préparation pour les personnes demandant à recevoir ce sacrement ce faira à la maison paroissiale de Saint Memmie en présence du père Marc Hémar et des membres du service paroissiel des malades.
LA CELEBRATION DE L'ONCTION DES MALADES :
La cérémonie commence par l'imposition des mains et une prière sur les malades. Le geste de l'imposition des mains renvoie peut-être à la prescription de Jésus à ses disciples avant son Ascencion : << Voici les signes qu accompagneront ceux qui ont cru : [...] ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci seront guéris. >> ( Mc, XVI, 17 et 18 ). Puis le prêtre fait les onctions sur le front et les mains en disant : << N..., par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par le grâce de l'Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève. >>
Le sacrement des malades par le pape François
Audience générale du 26 février 2014
«Quand quelqu’un est malade, on pense parfois : « il faut appeler un prêtre »... « Non, cela va porter malchance, ne l’appelons pas » ou « cela va épouvanter le malade ». Pourquoi pense-t-on cela ? Parce qu’il y a un peu l’idée qu’après le prêtre, arrivent les pompes funèbres ! » Et c’est bien dommage ! Car un tel sacrement « nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme… C’est Jésus lui-même qui - à travers la personne du prêtre - arrive pour soulever le malade, pour lui donner la force, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et aussi pour lui pardonner ses péchés (cf. St Jacques, 5, 14-15)… Le Seigneur Jésus lui-même nous prend par la main, nous caresse comme il faisait avec les malades et nous rappelle que désormais, nous lui appartenons et que rien – ni le mal, ni la mort – nous pourra nous séparer de Lui ».
Attention, prend soin de préciser le Pape, à ne pas « tomber dans la recherche obsessionnelle du miracle ou dans la présomption de pouvoir obtenir toujours et de toutes façons la guérison ». Ce sacrement nous donne d’abord « la certitude de la présence de Jésus ».
Qui peut y prétendre ? « Les malades, mais je ne parle pas de la grippe, d’une maladie de trois ou quatre jours, je parle d’une maladie sérieuse… Mais aussi les personnes âgées, toute personne de plus de 65 ans (!) ». La réponse du Pape […] a le mérite d’être claire et de répondre concrètement à une question que se posent de nombreux chrétiens confrontés à l’épreuve de la maladie. Et qui n’osent pas toujours avoir recours à un sacrement qui pourrait pourtant leur faire tant de bien.
Un tel bien peut se comprendre, explique le Pape, à la lumière d’une parabole : celle du bon samaritain : « L’huile qu’il (le bon samaritain) verse sur les blessures de l’homme souffrant nous fait penser à celle qui est bénie par l’évêque chaque année, lors de la Messe chrismale du jeudi saint, justement en vue de l’onction des malades. Le vin, au contraire, est signe de l’amour et de la grâce du Christ qui jaillissent du don de sa vie pour nous et s’expriment dans toute leur richesse dans la vie sacramentelle de l’Eglise ».
Et le pape de poser cette question : « Et l’aubergiste, à qui la personne souffrante a été confiée, pour qu’on puisse continuer à prendre soin d’elle, sans qu’il ait à débourser, qui est-il ? ». Eh bien cet aubergiste, c’est vous, c’est nous, « C’est l’Eglise, la communauté chrétienne, c’est nous, à qui chaque jour le Seigneur confie ceux qui sont affligés, dans leur corps ou leur esprit, pour que nous puissions continuer à reverser sur lui, sans mesure, toute sa miséricorde et son salut ».
« Prenons l’habitude d’appeler le prêtre pour qu’il donne à nos malades et nos personnes âgées ce sacrement, ce réconfort, cette force de Jésus pour continuer à avancer », a conclu le Pape.
EQUIPE DE SERVICE PAROISSIAL DES MALADES :
Responsable : Isabelle LEPAGE
Monique LETT
Agnés LEVEQUE
Contacter la maison paroissiale :
* Possibilité de recevoir la communion à domicile en vous adressant à l'une des personnes de l'équipe .